lundi 16 novembre 2009

Premier regroupement, première annulation !!

Il était certainement plus sage d'annuler cette première « Down wind session » . Les conditions météo prévu samedi était un peu trop extrême. Il y avait environ 30 nœuds, des rafales à plus de 40 nœuds et 4 à 5 mètres de houles sur le parcours prévu. Ce n'est que partie remise, certainement au printemps maintenant. Vous étiez nombreux à avoir répondu pour cette première, la dynamique est lancé....


Les conditions météo sur le parcours




Ce samedi au large de Quiberon les conditions étaient très extrême avec presque 8 mètres de houle annoncé. Lors de mes entrainements down wind, seul je n'ai jamais dépassé les 2 mètres !!!

La côte sauvage Samedi


La Barre d'Etel Samedi !!!




jeudi 12 novembre 2009

Down wind Free session

Depuis un an déjà, avec Yannick, Benoit et Marc nous avons réalisé quelques beaux parcours au portant. Afin de promouvoir le Surf Ski et le plaisir du surf au large, j'avais lancé l'idée d'un regroupement avec d'autres passionné Bretons. Après plusieurs débats sur les modalités d'organisation, de sécurité.... Armel Souffoy du club de Malestroit à pris sérieusement les choses en main voici un aperçus du déroulement de ce 1er rassemblement Down Wind.


Bonjour à tous,
Le club de Canoë Kayak de Malestroit vous invite à participer avant l’hiver, à un regroupement mer sur un parcours au portant de 28km.
Le but de ce regroupement si ça vous intéresse, est de développer les parcours au portant, de pouvoir organiser un regroupement tout les 2 mois dans un département différent, donc avis aux clubs volontaires pour le prochain.
J’ai réalisé un cahier des charges pour le regroupement avec des consignes qui me semblent importantes (en doc joint)
Date : Le samedi 14/11/2009
Lieu : Rendez-vous : St Gildas de Rhuys (au port)
Horaire : 10h00 arrivée des participants
10h30 Mise en place des navettes
11h : Répartition des groupes
11h30 : Briefing
12h00 : Départ
Arrivée prévue vers 15h
16h30 : Débriefing sur l’organisation et le parcours avec les athlètes
Le parcours se fera en marrée montante coëf de 79 haut à 15h




Cahier des charges parcours au portant
· Regroupement ouvert aux 40 premiers de la N1 ou niveau égal (Junior)
· L’organisateur envoie par Mail de pré-confirmation J-2 du maintien ou pas du regroupement
· L’organisateur envoie par Mail de confirmation J-1 du maintien ou pas du regroupement
· Chaque club doit prévoir un chauffeur pour rallier le point d’arrivée
· Navigation par groupe de niveau mis en place par les athlètes avant le départ
· Chaque groupe de niveau doit toujours naviguer à vue et assurer leur propre sécurité
· Chaque athlète devra indiquer sur une liste, son Nom et N° téléphone avant de départ
· L’organisateur met en place un N° de téléphone unique qui sera communiqué à tous les athlètes
· Avant le départ l’organisateur s’assure que tous les athlètes ont communiqué leur n° de téléphone et ont en mémoire le N° de l’organisateur sur leur portable
· En cas de dégradation météorologique l’organisateur informera l’ensemble de la flotte par texto pour l’arrêt du parcours et chaque groupe de niveau devra rejoindre la côte et prévenir par téléphone que tout monde est rentré en précisant le lieu
· A l’arrivée l’organisateur pointe tous les athlètes par rapport à la liste de téléphone
· Sécu individuel embarqué
-1 Compas ou boussole
-1 Leach bateau
-Le port du gilet de sauvetage
-Le port d’une chasuble jaune ou orange sur le gilet de sauvetage
-1 téléphone portable dans une pochette étanche
-1 fusée de détresse


Proposition parcours au portant condition Sud Ouest ou Ouest 28km



jeudi 15 octobre 2009

INTERVIEW France-Antilles Guadeloupe 23.09.2009


INTERVIEW de Gaétan Séné champion de France d'ocean racing (kayak de mer) : « Le Sud-Africain David Mocke est pour moi intouchable » Propos recueillis par Tanguy LEMASSON France-Antilles Guadeloupe 23.09.2009

Il y a trois semaines au Pradet, Gaétan Séné remportait son troisième titre national d'ocean racing.
Il découvre la Guadeloupe et les Défis kayak, auxquels il prendra part ce dimanche, entre la Désirade et Saint-François.




Vous avez une attelle au pied...
Oui, une entorse pendant un footing il y a une semaine... Je fais attention et ça va mieux. J'ai navigué hier (lundi) et ça me tire un peu en mer. On verra ce que ça donne dimanche.

Vous n'arrivez donc pas au mieux de votre forme...

Non, d'autant qu'il y a la fatigue des championnats de France, il y a trois semaines, plus celle accumulée depuis le début de la saison. En plus, je ressens un début de tendinite au bras. Sans compter les conditions climatiques, auxquelles il va falloir s'adapter. Mais je pars optimiste et j'espère bien confirmer après mon titre.

Après votre titre, devant les habitués des premières places, la hiérarchie risque-telle d'être de nouveau bouleversée ?

Ca, on le verra une fois sur l'eau! Rien que dans l'équipe de France, il y a du beau monde. Pour le titre, j'ai profité d'une méforme de Benoît Le Roux et Yannick Laousse ainsi que d'une mer plate. Là, ça va être une course au portant, en surf. Etant un ancien descendeur et ayant arrêté pendant quatre ans, je n'ai pas le même niveau de technique dans ces conditions, par rapport à mes adversaires. Je n'ai découvert qu'on peut réellement surfer avec ce type de bateau qu'il y a un an et demi.

Hormis les autres membres de l'équipe de France, que pensez-vous du plateau ?

Je ne connais pas tout le monde, mais pour le moment, certains sont pour moi intouchables. A commencer par David Mocke. Pour ce qui est du Portugais Fiuza et quelques autres, ils sont prenables.

Comment « tombe » cette course de dimanche dans votre calendrier ?

Je dirais que c'est une course de fin de saison. Ce n'est pas la dernière, mais presque. On va bientôt rentrer dans la période hivernale et débuter une phase d'entraînement foncier. On va poser un peu le bateau. Sinon, j'espère pouvoir m'aligner sur une autre course, à Dubaï en décembre. C'est à voir mais ce n'est pas évident de tenir longtemps, après seulement un an et demi de compétition et un break de trois, quatre ans.

Vous attendiez-vous à revenir à un tel niveau, moins de deux après votre retour ?

J'y croyais parce que je savais que c'était accessible, mais pas de là à ce que ça arrive aussi vite. Taquiner les meilleurs Français, non. Maintenant, j'ai fait ce qu'il fallait pour et le titre a été la récompense de mes efforts. Surtout, c'était ma première victoire de l'année. Sur les épreuves internationales, j'étais toujours derrière les autres Français.

Quels objectifs vous étiez-vous fixé cette saison ?

Pour mon retour, n'ayant aucun repère, mon objectif premier était l'épreuve sélective de mars (pour entrer en équipe de France, NDLR). Après, il y a eu l'Afrique du Sud et les championnats du monde, pour lesquels j'avais effectué une petite préparation, puis les championnats de France, préparés plus spécifiquement. Aujourd'hui, on est un peu sur les acquis.

La Guadeloupe pourrait-elle vous permettre de réaliser une saison plus longue ?

Ca pourrait être une opportunité, en effet. J'y ai pensé. Mon métier me le permettrait. Mais il ne faut pas que la saison s'allonge de trop. Ce rallongement de la saison n'est pas, je pense, étranger à mes blessures du moment.

De la descente en rivière, vous êtes passé à un tout autre effort en mer. Pourquoi ?

Ce sont deux efforts totalement différents et je préfère l'endurance. J'ai arrêté la compétition pendant trois ans pour mes études d'infirmier. Puis j'ai rencontré des gens qui m'ont aidé à reprendre. Il y a en plus une bonne dynamique en France, même si la discipline manque de moyens. La Guadeloupe a d'ailleurs tout de suite embrayé sur la discipline et vite mis en place des courses intéressantes. En descente, je n'ai pas fait le tour de la chose, mais je me suis rendu compte des sacrifices à faire pour atteindre le sommet. Je n'étais pas prêt à les faire.

Gaétan Séné express

- 32 ans
- Vit dans le Morbihan
- Infirmier de profession
- Licencié au CK Malestroit
- Champion de France en 2002, 2003 et 2009
- LES DÉFIS KAYAK, Du beau monde sur l'eau


Ce dimanche, ils seront une quarantaine à prendre le départ de la 3e édition des Défis kayak, qui compte pour les World series tour, pour la deuxième année consécutive.
Plus une trentaine d'engagés du côté des « randonneurs » . Parmi les quarante kayakistes de l'épreuve reine, les organisateurs ont cette année réussi à attirer une brochette appétissante. Outre l'équipe de France et Franck Fifils, le favori local, on trouvera le Portugais Alvaro Fiuza, récent champion du monde de marathon dans son pays, l'Italien Jaka Jazbec, l'Australien Dave Kissane et le grand favori, le Sud-Africain David Mocke, actuel numéro deux mondial. Excusez du peu!
Le parcours reste inchangé : départ à 10h30 heures de la Désirade plage Fifi et arrivée à la marina de Saint-François à partir de midi.

vendredi 9 octobre 2009

Soualiga Challenge Résultats



Troisième course du Caribbean Mini Tour , la Soualiga Challenge se déroulait entre St Barthélemy et St Martin. La préparation, deux jours avant, laissait présager une superbe course au portant, malheureusement le vent et la houle était de travers ce dimanche . Entre soixante centimètres et un mètre cinquante de houle, il y avait de très beau surf, la tentation était forte au risque de s'écarter de la ligne directe.




Départ de St Barth




Après un départ, un peu lent sur les deux premières course, cette fois je suis parti un peu plus vite, nouvelle gestion de course à explorer !
Peu de temps avant le passage du hot spot, je suis devant Franck suivi de David et Yannick

Dawid Mocke et Dave Kissane au passage de l'ile de La Fourche, toujours devant les français ! ! Au final les écarts sont moins important, Benoit est à quatre minutes de Dawid.


Dave Kissane, dans la houle, de Travers !!!!




A l'arrivée, nous devions contourner cette balise pour rejoindre le port, malheureusement pour moi, je suis un peu trop descendu sous le vent et j'ai vu Yannick arrivé sur ma droite en surf . Moi de traver, lui au surf j'ai compris mon erreur !!!



Les Résultats :

mercredi 7 octobre 2009

Préparation Soualiga Challenge





Une journée de rêve pour tous Ocean Rider, Magnum était déposé au large en Hélico, pour nous c'est avec le catamaran de 25 mètres que nous avons rejoint l'île de la fourche. Les conditions météo étaient preque parfaite pour préparé la seconde partie du Souliga Challenge .








vendredi 2 octobre 2009

St Martin Soualiga Challenge

Deuxième semaine à St Martin pour le Soualiga Challenge. Cette nouvelle course est organisé par la " Netherlandes Antilles canoe federation "

Nous avons chargé nos surf ski sur le Tip top 1, un catamaran de 25 mètres qui a fait la liaison entre St François en Guadeloupe et Oyster Pond à St Martin.



Le Team France s'est installé dans un petit catamaran dans la Captain Oliver Marina pour une semaine. Au programme, récupération, préparation des prochaines course et navigation au portant.
En effet mes mains n'ont pas apprécier l'eau à 28 degré, 8 ampoules après le défi kayak.
La première navigation de mardi à été un peu difficile, les bons surfs dans des conditions optimales font vite oublier la douleur !





Mercredi, au programme une course de 24 kilomètres, Orient Bay Express (cf report surf ski info). Cette course n'était pas pas primé, il y avait donc moins d'enjeux. Comme d' habitude, je suis parti lentement, 8èmes après trente minutes de course j'ai remonté tranquillement pour terminer 3èmes, à ma grande surprise !
Ce fut pour moi une très belle journée avec le départ sur la plage dans de l'eau turquoise, une moitié du parcours au portant avec des petits surf techniques, les très beau paysage et enfin ce résultat encourageant !


Le parcours :






Les résultats complets Défi kayak Guadeloupe et Orient Bay Express :




Arrivée de Yannick



Arrivée de Phillippe Boccara et de Florent



Philippe Boccara, pour ceux qui ne connaissent pas, multiple champion du monde de course en ligne, médaillé olympique qui à participé à 6 olympiades de Moscou à Sydney avec la France puis avec les États Unies. Un charisme exceptionnel, très abordable, cette semaine avec lui est riche d'enseignement !




Les photos du défis kayak St Francois sur http://opticfoto.com/main.php?g2_view=password.PasswordEntry&g2_itemId=81346 & mot de passe Kayak1


samedi 26 septembre 2009

Résultats à confirmer

1 David Mocke Afrique du Sud
2 Dave Keansen Australie
3 Benoit Leroux France
4 Jaka Jasbeck Italie
5 Yannick Lahouse France
6 Gaétan Séné France
7 Franck Filfis Guadeloupe
8 David Slatcha France
9 Philippe Boccara États Unies
10 Florent Nowakoski France

Une excellente course avec de très bon surf, le plus dur à gérer : La chaleur !!!


Météo




Le parcours 26 kms 1h54 pour David Mocke







Interview of the best french paddler


" Very nice race, vagues, sun, and confrontation very bien suite tomorow

Ocean racing Guadeloupe

Une nouvelle expérience internationale en Ocean racing, j'ai été sélectionné avec Benoit Leroux, Yannick Laousse et David Sclatcha pour le déplacement en Guadeloupe et à St Martin.
Après une semaine d'acclimatation aux conditions climatiques exceptionnelles nous sommes à J-2 du départ de la troisième éditions du défi Kayak St François.






La première navigation à la pointe des Châteaux nous à permis de tester nos surfski Icon sur petit mer formé. La sortie du lagon par dessus la barrière de corail aura été un peu free style. Au large, la chaleur des Caraïbes, nous a imposé quelques exercices de sécurités histoire de nous rafraichir.


Arrivée de la deuxième navigation sur la plage de duzert sur Basse terre


Arrivée à la Désirade pour la journée découverte de cette magnifique ile, lieu de départ du Défi Kayak



Petite session de Surf



Après midi découverte du Surf ski pour les enfants de la Désirade


Arrivée Free style du parcours La désirade Pointe des châteaux


mercredi 16 septembre 2009

Surf ski & Sécurité

Au Championnat de France, la réglementation a fait l'objet de nombreux débats avant et après la course. Voici quelques éléments de réflexion personnelle sur ce qui me semble indispensable et facultatif pour notre sécurité.

L'équipement de sécurité peut varier en fonction de différents paramètres (course ou entrainement, condition météo, parcours côtier ou au large).A Tahiti, j'ai navigué pendant quatre mois avec seulement un surf ski, une pagaie, un short et un lycra. J'ai conscience aujourd'hui que malgré les conditions météo favorables, j'aurai pu me retrouver en difficulté.

Le tragique accident survenu récemment à Port Elizabeth (cf: surf ski info) illustre bien la nécessité d'un équipement de sécurité minimum. Lors de mes entrainements, Je navigue parfois seul sur des parcours au portant à plusieurs kilomètres du rivage. Après une expérience qui aurait pu m'être fatale (cf: naufrage) , seul, j'emporte toujours un téléphone portable et deux feux à main sur mon gilet avec un maillot fluo. J'adapte ma tenue en fonction des conditions climatiques et je ne porte jamais de chausson (aucune blessure sur plus d'une centaine de sortie en mer). Pour le sifflet, je ne sais pas si il est utile car je doute qu'il soit audible quand il y a beaucoup de vent. Je l'ai tout de même toujours sur mon gilet.




Mon surf ski est équipé d'un leash court la plupart du temps, ou bien long, accroché à la pointe arrière si je navigue dans des vagues qui déferlent et quand il y a beaucoup de vent ( > à 15 nœuds).

Le compas ne me semble pas indispensable au vu des parcours de courses actuelles. En Afrique du Sud, l'arrivée était située à 35 kms et nous n'avions pas de compas. Toutefois, dans certain cas exceptionnel, il peut être utile. Par exemple quand on navigue face au large sans repère visuel et quand les conditions de visibilité sont mauvaises. Les lignes de vie, poignées avant et arrière et bout de remorquage me semble inutile. Est ce que les bateaux de sécurité remorquent les surf skis? Est il plus difficile d'attraper son embarcation sans ligne de vie ? Les pirogues n'ont ni lignes de vie ni poignées !! Le poids ne me semble pas être un élément de sécurité, c'est le type de construction qui influence la solidité. Par contre la jauge de poids limite la course à l'armement d'embarcations de plus en plus légères souvent synonyme de prix plus élevé. Le poids identique permet aussi une égalité des chances entre compétiteurs. Malgré tout, je préférai naviguer dans un bateau à 10 kg !!

D' autres équipements peuvent être nécessaire en dehors des compétitions: la pagaie de secours sur le bateau, une vhf, un moyen lumineux, et un Gps. Une couleur vive sur le gilet et la pagaie n'est utile que pour se repérer à plusieurs sur l'eau. Si l'on est en difficulté, il y a les feux à main.

Concernant l'émargement, il devrait se faire à la confirmation de l'inscription quand on retire notre dossard et quand on le rend en fin de course. Si l'on confirme son inscription c'est que l'on va prendre le départ et si l'on a un temps de validé c'est que l'on est rentré. En cas d'abandon, le compétiteur ou la sécurité doit informer les organisateurs. Pour tous les autres cas de figure, l'appel au micro peut résoudre le problème. En aucun cas, disqualifié, assurera une sécurité pour le compétiteur et l'organisateur !

Je sais que certaines idées ne seront pas partagées avec tous, mais il me semble important de confronter nos expériences pour faire évoluer cette discipline. Je suis compétiteur et j'ai très rarement été sur un bateau de sécurité pour avoir suffisamment de recul sur ce qui peut favoriser notre sécurité.

Merci d'avoir pris le temps de lire ce report,vos remarques et suggestions sont les bienvenues pour faire évoluer cette discipline dans les meilleures conditions de sécurité pour avoir l'année prochaine , j'espère, des parcours au portant !!! et c'est possible ( cf Cherbourg Down Wind)





Nauffrage :




Un soir d'été, je suis parti pour mon entraînement au large de Roëlan proche d'Erdeven. Il ne fait pas très beau, le vent souffle à environ 15 noeuds et la mer est bien formée avec une houle d'environ un mètre. Je navigue 40 minutes face au vent. Au retour je prend quelques surfs intéressants, mais pas suffisant à mon goût ! Je décide de passer proche d'une balise. A cet endroit, la houle lève avec les hauts fonds et forment une jolie vague. Cette vague que j'ai sous estimé ou qui est plus grosse que les autres serra le début de la plus grande frayeur de ma vie.
Je suis parti en surf quelques secondes, puis quand cette vague a déferlé, elle a tout emporté, surf ski et pagaie. Le leash de sécurité qui me retenait a cédé.
Je me retrouve à ce moment là, seul au milieu de la mer qui m'entoure.
La côte est à environ 4 kilomètres et mon kayak à 50 mètres devant moi, il dérive poussé par le vent.
Pendant cinq minutes, j'essaie de rejoindre mon kayak, mais ma pagaie récupérée rapidement me ralentit et je me rend vite à l'évidence, je dois l'abandonner pour espérer rattraper mon kayak. A ce moment, je me dis que je n'ai vraiment pas envie de finir dans ces conditions. Environ dix minutes plus tard, poussé par la rage de vivre , j'atteins mon kayak. La houle et ma dérive m'empêche de retrouver ma pagaie. Finalement, j'ai mis environ une heure et demie à renter en ramant allongé à l'arrière de mon surf ski. Arrivé sur la plage, transit de froid, je rejoins péniblement ma voiture. Les nerfs lâchent, je réalise que je suis passé très près de la fin.



Malgré cette grosse frayeur, je suis retourné pour une petit session de surf un jour plus clément à La roche noir, cette fameuse Balise !!!!



Photo de Benoit Leroux

lundi 31 août 2009

Champion de France Ocean racing 2009



Après un an et demie de retour à la compétition, cette première victoire de la saison est forcement très satisfaisante. C'est d'autant plus encourageant qu'au Championnat de France tous les athlètes sont réunis et préparés pour cette épreuve. Pourtant, les conditions météo ne m'inspirait pas confiance.
Windguru annonçait 3 nœuds de vent à 11 heure et 10 nœuds à 14 heure d'ouest. Avec ces conditions météo, le parcours ne laissait pas présager beaucoup de surf.



De plus, deux heures avant mon départ, j'apprends que mes lignes de vie ne sont plus réglementaires.
Je pars donc voir Mr Bricolage et termine les modifications à peine 30 minutes avant le départ sans avoir écouté le briefing de course, super la préparation !
La réglementation aura fait l'objet de nombreux débats avant et après la course, j'aborderais ultérieurement mon point de vue sur ce qui me semble indispensable et facultatif pour notre sécurité.

Ma course:

Les prétendants au podium était nombreux, Benoit Le Roux Champion de France en titre, Yannick Lahousse le vainqueur de tous les sélectifs, Florent Nowakowski et Ludovic Gourichon les spécialistes de course en ligne et aussi tous ceux qui ont fait des podiums depuis le dernier championnat Nicolas Lambert, David Szlatcha et Stephane Roudaut.

Après un départ ultra rapide de Benoit suivi de près par David, j'ai quelques difficultés à revenir près d'eux.




Je vais très vite ralentir le rythme car je sais qu'avec la chaleur (plus de 30 degré) et l'intensité, je ne tiendrai pas longtemps. Je suis relégué au deuxième groupe de tête pour me positionner en cinquième position derrière Florent et Ludovic.




Ensuite, dans le long bord de 8 kms, je suis toujours cinquième mais derrière David. Je sens quelques petits surfs à exploiter et choisis de partir avec une trajectoire plus à gauche. Très vite, je vais rattraper Florent et Ludovic pour ensuite avoir Benoit en ligne de mire à environ 200 mètres. A ma grande surprise, je comble mon retard avec Benoit très rapidement,je comprend vite qu'il a certainement dû avoir une défaillance car il ne me suis pas.
A un peu plus de la moitié de la course, je prends la tête à ma grande surprise. Forcement, je pense à la victoire, mais il est un peu tôt pour s'avouer vainqueur!



A l'avant dernier virage, je prends quelques secondes pour observer mes adversaires, je verrais surtout le bateau orange de Stephane très bon surfeur qui à pris une trajectoire au large et qui revient rapidement. J'accélère alors un peu tout en profitant de quelques petits surfs, mais la concentration devient difficile, je me retourne trop souvent et la fatigue se fait sentir. A la dernière bouée du Pin de Galle, il reste moins de 2 kms je vois que personne ne pourra revenir mais je continue à un très bon rythme tout en relâchant un peu mon effort.

Première victoire de l'année, au Championnat de Fance, je suis sur un petit nuage !



Après l'arrivée, j'ai peu de temps pour apprécier cette victoire sur l'eau, le contrôle du bateau et le contôle Anti dopage m'attendent.





Merci à tous les supporters, et pour les photos Marcel Pigeon & Sylvain Le Gal

Les résultats scratch :




Les résultats et photos sont sur le site : http://ocean-racing2009.fr